Arbres de Noël: entre prix excessifs et sapins moches, des villes se ratent

Les arbres de Noël qui se dressent dans de nombreuses villes du monde au moment des fêtes de fin d'année ne rassemblent pas pour autant les populations dans la joie et l'harmonie. Trop chers ou trop moches, ils déclenchent même parfois de vives polémiques.

Un sapin de Noël en plastique haut de 18 mètres au centre de Belgrade en Serbie n'a pas attisé la colère des habitants par son côté excessivement artificiel. Non, c'est son prix, 83 000 euros, qui a mis le feu aux poudres. Après la révélation du montant, le maire a rompu le contrat avec le fournisseur et le parquet a ouvert une enquête.

A Rome, en Italie, un sapin de Noël moribond quelques jours seulement après son érection a lui aussi déchainé les réseaux sociaux : 48 000 euros pour un sapin déplumé, ça fait tout de même cher !

Toujours en Italie, dans la petite cité de Civitanova Marche, ce sont des palmiers décorés qui ont fait parler d'eux, mais « pour de rire » cette fois.

En 2016, à Montréal (Québec), un pauvre petit sapin tout frêle et tout penché avait provoqué un tollé médiatique. Non sans humour, le même quartier a installé à nouveau, cette année, un « vilain sapin » tout tordu. Il s'agit de célébrer l'imperfection et la diversité.

Quant à la ville de Torcy, en banlieue parisienne, qui en 2016 avait renoncé aux décorations de Noël pour faire des économies, elle s'est cette fois fait voler son sapin de Noël quelques jours avant les fêtes.

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