Les responsables de la Fed ont estimé que la faiblesse de l'inflation n'était que temporaire et ont choisi d'augmenter d'un quart de point le taux directeur. Un resserrement graduel donc, et non pas brusque, de la politique monétaire, afin d'éviter un risque de surchauffe.
Le scénario devrait se poursuivre l'an prochain, car de bonnes conditions économiques sont là. La Fed table désormais sur une progression du PIB américain de 2,5% en 2018, et s'attend à un taux de chômage tombant l'année prochaine sous la barre des 4%.
Il y a aussi une légère amélioration sur le front de l'inflation : elle devrait atteindre 1,7%, cette année, pour s'établir en 2018 à 1,9%, toujours en deçà de l'objectif des 2% visés par l'institution.
C'était la dernière conférence de presse de Janet Yellen, première femme à avoir dirigé la puissante Réserve fédérale. Janet Yellen doit encore présider une réunion monétaire en janvier, mais sans tenir une conférence de presse. Et puis, elle laissera la place à Jerome Powell, un républicain modéré choisi par le président Donald Trump, et qui a toujours appuyé les décisions de Janet Yellen.