L'appétit vient en mangeant, le risque c'est de devenir trop gourmand. Voilà en substance ce que dit le Fonds monétaire international dans son rapport.
Certes, de bonnes mesures ont été prises à la suite de la crise de 2008. La surveillance bancaire et financière a été renforcée, et les fonds propres des grandes banques ont été renforcés.
Le problème, dit le FMI, c'est qu'en raison des politiques monétaires accommodantes, il y a aujourd'hui trop de liquidités sur les marchés financiers, et cela incite les investisseurs à chercher les actifs rentables là où ils le peuvent. Le risque de nouvelles bulles financières est donc bien réel.
D'un autre côté, le FMI met en garde contre les risques liés à l'arrêt brutal des politiques monétaires accommodantes des banques centrales, estimant qu'un ajustement trop rapide de ces mesures pourrait provoquer des turbulences indésirables sur les marchés financiers.
La prudence est donc de mise. D'autant que l'envolée de la dette chinoise ne cesse d'inquiéter le FMI. Les crédits issus de la finance de l'ombre et empruntés par les entreprises chinoises pèsent sur la stabilité financière du pays.