Le FMI se base sur deux facteurs pour relever ses prévisions : l’accélération de la demande dans les pays avancés et l’amélioration de la situation économique dans la plupart des grandes économies émergentes.
Ce sont les pays de la zone euro, la Chine, le Japon, le Canada et les Etats-Unis qui ont surtout contribué au regain d'optimisme du FMI. Fait exceptionnel, pour la première fois depuis 10 ans la reprise s’étend sur un plus grand nombre de pays, soit les trois quarts de la planète.
Cette embellie de l’économie mondiale ne doit pourtant pas conduire à l’autosatisfaction, prévient l’institution de Washington. Le FMI exhorte les gouvernements à mener des réformes structurelles afin de consolider à long terme cette reprise.
Plusieurs risques pourraient fragiliser son caractère durable : les tensions géopolitiques dans différentes régions du monde, la faiblesse persistante de l'inflation et la diffusion incomplète de la croissance dont 25% de l'économie mondiale se trouve exclue, en particulier de nombreux pays producteurs de matières premières, parmi lesquels beaucoup seront exposés aux effets des changements climatiques.