Lors de son déplacement en avril, la rencontre avec les salariés s'était organisée à l'improviste pour ne pas en laisser l'exclusivité à Marine Le Pen. Cette fois, elle est prévue et la déambulation près des chaines de montage devrait même constituer l'essentiel de la visite d'Emmanuel Macron. Une promesse d'autant moins difficile à tenir qu'entre temps, le site a trouvé repreneur.
D'ici juin 2018, date de la délocalisation de la production de Whirlpool, l'activité sera transformée. Fini les sèche-linge, place aux chargeurs pour véhicules électriques et aux casiers intelligents réfrigérés.
Nicolas Decayeux, l'industriel picard, entend aussi faire de l'usine un site de production collaboratif pour les petites et moyennes entreprises. Et au total, la société WN devrait employer 277 personnes contre 290 pour Whirlpool.
Plus délicate pourrait être la rencontre avec des salariés de Prima France. Aucune solution n'a encore été trouvée pour ce sous-traitant de Whirlpool.
L'entreprise américaine employait aussi 250 intérimaires de manière presque permanente alors certains syndicats espèrent qu'Emmanuel Macron appuiera des projets additionnels.