Au 12e jour de la grève, les salariés ont voté la reprise de l'activité, ils retrouveront dès mardi, après le pont du 8 mai, leur poste de travail. Les représentants du personnel se sont déclarés satisfaits du Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Les trois organisations syndicales ont signé le texte, ce qui laisse dire à Cécile Delpiron, élue CFE-CGC, « quand tout le monde signe, c'est que c'est un bon accord ».
Le texte prévoit un congé de reclassement d'une durée importante et des indemnités de licenciement plus conséquentes que celles proposées initialement par la direction. Elles seraient de 20 000 €, plus 1 000 € par année d’ancienneté. Une reconversion avec, peut-être, un nouvel emploi à la clé et un coussin financier, deux éléments qui permettent aux salariés d'espérer rebondir. Les syndicats ont qualifié l'accord « d'équilibré ».
De son côté, la direction du leader américain de l'électroménager s'est engagée à trouver une solution viable et de long terme pour l'usine et ses employés.
Reste maintenant le volet de la reprise du site. Un autre dossier sensible qui pourrait se retrouver sur le bureau du nouveau locataire de l'Elysée.
Les offres de reprises doivent être formalisées pour la fin du mois de mai, avant une étude début juin.
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