Lors de sa visite surprise, mercredi 26 avril, Marine Le Pen a affirmé avoir des solutions pour les salariés de l'usine Whirlpool d'Amiens dont la délocalisation est annoncée pour juin 2018. La canditate déclare vouloir mener un bras de fer avec la direction du groupe. Elle a pris l'engagement ferme de sauver le site et promis aux salariés que leur usine ne fermera pas. Sans donner de détails sur le financement, elle propose une nationalisation temporaire avec s'il le faut une prise de participation de l'Etat, le temps de trouver un repreneur sérieux qui s'engagera à maintenir l'emploi.
De son côté Emmanuel Macron s'est refusé à promettre aux salariés de sauver tous les emplois. En revanche il assure qu'il mettra la pression sur le groupe pour obtenir le meilleur plan social possible, notamment au niveau du reclassement et de la formation des salariés. Lui aussi s'engage à trouver un repreneur sérieux qui maintiendra un maximum d'emploi. Mais pas d'intention interventionniste pour le candidat qui a rappelé que l'entreprise reste maître de ses choix stratégiques, même si l'Etat peut lui imposer des sanctions en cas de non respect de certaines règles.
Au protectionisme économique et à la fermeture des frontières de Marine Le Pen, Emmanuel Macron répond par le maintien de la France dans la mondialisation : deux visions de l'économie et deux choix de société.