Sur le principe, le Premier ministre est resté ferme. L'an prochain il y aura moins de contrats aidés qu'en 2017, mais sans en préciser le nombre qui sera progressivement réduit pour laisser la place au financement de plus de formation.
Car selon Edouard Philippe, ce sont en réalité des contrats précaires, subventionnés par le contribuable, une aubaine pour les employeurs, mais beaucoup moins efficaces que la formation pour décrocher un emploi.
La preuve ? Dans le secteur marchand, 75% de ces contrats ne débouchent pas sur un emploi et seulement un peu plus de la moitié sont pérennisés dans le secteur associatif ou les collectivités locales.
Toutefois pour répondre à la grogne des élus locaux et éviter que certains services sociaux ne puissent plus être assurés, Edouard Philippe a promis que trois secteurs resteraient prioritaires dans l'accès aux emplois aidés : l'accompagnement des enfants handicapés, l'outremer et les secteurs d'urgence sanitaire et sociale où les besoins sont particulièrement criants.