Pour le Premier ministre le dérapage budgétaire est très probable. «Avant de devenir Premier ministre, j'avais des doutes. Maintenant que je suis Premier ministre, j'ai des doutes encore plus sérieux», a-t-il expliqué.
La France risque de ne pas respecter ses engagements européens d’un déficit public inférieur à 3% du PIB requis par Bruxelles. Des doutes confortés par les prévisions de la Banque de France. La faute au laxisme de ses prédécesseurs selon Edouard Philippe. « Il est assez facile juste avant une élection de lâcher des décisions dures et ensuite ce sont les autres qui gèrent », explique-t-il. Et les autres c’est lui.
Il affirme qu’une série de mesures seraient nécessaires sans plus de précisions. Le premier Ministre ne compte pas recourir aux lois de finances rectificatives, mais il n’exclut pas une telle hypothèse. Il attend début juillet un audit de la Cour des comptes sur les finances publiques pour connaître avec plus de précision la trajectoire budgétaire du pays.