Pour ce dernier cadrage économique du quinquennat Hollande, la France reste dans les objectifs de Bruxelles pour ses dépenses. Avec un déficit à 2,7 % du PIB, la France est en effet sous la barre fatidique des 3 % exigés par la Commission européenne. Un déficit qui tient compte des dépenses supplémentaires occasionnées par la nouvelle convention d’assurance-chômage, conclue fin mars.
Cet objectif sera atteint à la faveur d’une croissance de 1,5 % prévue cette année. Le gouvernement est plus optimiste que l’OCDE et la Commission européenne qui prévoient un taux de 1,4 % pour la France. Les efforts entrepris pour réduire la dette vont également dans le bon sens, même si elle représente toujours 96 % du PIB, presque l’équivalent de la richesse produite en une année, alors que la moyenne européenne est de 86 %.
Ce cadrage économique est cependant théorique, car il est présenté à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle. Le respect de la trajectoire fixée par Bercy reviendra en effet au prochain gouvernement.