En cette veille de week-end prolongé, la nouvelle tombe à pic. Les barrages filtrants sont levés depuis ce jeudi et la situation redevient progressivement normale, même s’il faut évidemment un peu de temps pour réapprovisionner les stations essence.
A l'origine de ce mouvement de grève lancé vendredi dernier, la CGT a été reçue avec les autres syndicats de transporteurs mercredi soir au ministère des Transports à Paris. Après 3 heures de discussion, la centrale aurait obtenu des garanties de meilleurs salaires et conditions de travail.
La reconnaissance de la spécificité du transport de ce type de matériaux, dangereux et inflammable, est au centre du conflit. La CGT transports demande notamment un plafond quotidien des heures de travail, avec au maximum 10 heures par jour. Le syndicat exige également un suivi médical semestriel spécifique, un 13e mois et une amélioration de la rémunération horaire.
Un rendez-vous a été pris avec le gouvernement le 16 juin prochain, et les discussions avec le patronat devraient se poursuivre jusqu’à la mi-juillet.