En cessation de paiement, Tati se cherche un repreneur

Tati, l'enseigne de mode à petit prix, a été déclarée en cessation de paiement. Cela ouvre la voie à une procédure de redressement judiciaire. Sept propositions de rachat ont déjà été transmises au groupe Eram qui en est propriétaire depuis 2004.

Tati n'a pas résisté à la crise de l'habillement qui sévit depuis 2008, ni à la concurrence accrue des enseignes à très bas prix. Le groupe Eram, qui tente depuis 2015 de vendre les 120 magasins Tati, a préparé le terrain. Le tribunal devrait déclarer le redressement judiciaire dès la semaine prochaine.

Sept candidats au rachat se sont déjà manifestés. L'identité de la plupart d'entre eux demeure confidentielle. Cela devrait permettre au tribunal de choisir le repreneur plus rapidement dès le mois de juin prochain. Gifi, spécialiste de la distribution de produits à petits prix pour la maison, s'est déclaré prêt à sauver la plupart des magasins Tati et 1 200 emplois sur 1 700. Trois discounters se sont également alliés pour présenter une offre de reprise sur une centaine de points de vente.

Créée en 1948 par Jules Ouaki, l'enseigne Tati a déjà connu la cessation de paiement en 2003, avant d'être rachetée en 2004 par le groupe Eram, qui jette à son tour l'éponge.

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