Fiat Chrysler accusé d'avoir truqué des moteurs diesel aux Etats-Unis

C'est peut-être un nouveau Dieselgate. Fiat Chrysler est accusé par l'Agence environnementale américaine d'avoir truqué les moteurs de plus de 100 000 véhicules diesel aux Etats-Unis. Une technique qui permet de masquer le niveau de pollution réel et qui a été utilisée par Volkswagen. Fiat a aussitôt réfuté ces accusations dans un communiqué.

Dans le collimateur des autorités américaines, les Jeep Grand Cherokee et les camionnettes pick-up Dodge Ram 500 fabriquées par Fiat Chrysler en 2014, 2015 et 2016. Quelque 104 000 véhicules sont impliqués.

Selon l'Agence environnementale américaine, le groupe automobile américano-italien aurait installé sur ces voitures des logiciels qui tronquent le résultat des tests anti-pollution. Les véhicules apparaissent alors plus verts qu'ils ne le sont en réalité.

Un stratagème illégal, similaire à celui utilisé par Volkswagen en 2015 sur quelque 600 000 voitures. Le groupe allemand qui avait plaidé coupable doit d'ailleurs payer une sanction de 22 milliards de dollars.

Dans la foulée de ce scandale, l'agence avait démontré que les moteurs diesel incriminés rejetaient dans l'air trop d'oxyde d'azote, un gaz responsable de nombreuses affections respiratoires.

Fiat Chrysler nie toute tricherie. Le constructeur déclare même avoir hâte de s'expliquer avec le futur gouvernement américain, qui prend ses fonctions le 20 janvier. Et pour cause : Donald Trump a souvent dénoncé le poids des régulations environnementales sur l'économie des Etats-Unis.

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