Que ce soit aux Etats-Unis, en Finlande, au Japon ou en Australie, l'effort de la plupart des pays industrialisés pour la recherche scientifique et technologique s'amenuise. Il en est ainsi, car d’autres domaines comme les retraites ou la santé absorbent une part grandissante des ressources des Etats.
Ce recul de financement public met en péril l'avenir de l'innovation. Et ce alors que des enjeux d’envergure mondiale comme le changement climatique et le vieillissement démographique exigent des solutions.
Face à cette tendance baissière, l'investissement des entreprises privées prend de plus en plus d'importance. Les dispositifs fiscaux mis en place dans les pays de l'OCDE le permettent. Ce type d'incitation fiscale représente dans les pays industrialisés un tiers des aides publiques accordées aux entreprises pour la recherche et le développement.
Avec son crédit d'impôt recherche (CIR), la France se situe dans la moyenne. 5,7 milliards d’euros ont été récoltés en 2016 grâce à ce dispositif. Mais son encadrement pose problème. Selon l'OCDE, ce dispositif avantage les grandes entreprises au détriment des plus petites.
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