Les pays de l’OCDE dépensent moins en recherche et développement

Les dépenses publiques dédiées à la recherche-développement reculent depuis deux ans. A contrario, ce sont les pays émergents, et en particulier la Chine, qui prennent de plus en plus de poids dans ce domaine, indique le rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Une première depuis 1981, l'année où ces données ont commencé à être collectées.

Que ce soit aux Etats-Unis, en Finlande, au Japon ou en Australie, l'effort de la plupart des pays industrialisés pour la recherche scientifique et technologique s'amenuise. Il en est ainsi, car d’autres domaines comme les retraites ou la santé absorbent une part grandissante des ressources des Etats.

Ce recul de financement public met en péril l'avenir de l'innovation. Et ce alors que des enjeux d’envergure mondiale comme le changement climatique et le vieillissement démographique exigent des solutions.

Face à cette tendance baissière, l'investissement des entreprises privées prend de plus en plus d'importance. Les dispositifs fiscaux mis en place dans les pays de l'OCDE le permettent. Ce type d'incitation fiscale représente dans les pays industrialisés un tiers des aides publiques accordées aux entreprises pour la recherche et le développement.

Avec son crédit d'impôt recherche (CIR), la France se situe dans la moyenne. 5,7 milliards d’euros ont été récoltés en 2016 grâce à ce dispositif. Mais son encadrement pose problème. Selon l'OCDE, ce dispositif avantage les grandes entreprises au détriment des plus petites.

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