C'est un premier pas, une première diminution annoncée de la production de pétrole en huit ans. Cette décision ne pouvait être que saluée, elle l'a été, mais rapidement le cours du brut est reparti à la baisse en Asie. Les investisseurs attendent en effet les détails de l'accord trouvé et la prochaine réunion des pays producteurs de pétrole à Vienne fin novembre.
Aujourd’hui, on ne sait toujours pas qui va produire quoi. Les quotas de production pays par pays seront arrêtés dans un mois lors de la réunion de Vienne. Il faudra s'assurer ensuite que chacun respecte ses nouveaux quotas. Aujourd’hui, selon les analystes, l'accord trouvé ne change rien aux fondamentaux du marché, plombé depuis un an et demi par une offre excédentaire en pétrole. Les pays de l'Opep ont laissé depuis 2008 les vannes grandes ouvertes pour conserver des parts de marchés menacées par le boom des hydrocarbures de schiste américain.
Stratégie à double tranchant. L’effondrement des cours du brut a entrainé une crise économique et sociale profonde dans les pays dont les économies reposent entièrement sur les ressources pétrolières, comme au Venezuela ou indirectement, au Nigeria.