L'un des principaux enjeux du sommet qui débute ce mardi, c'est l'harmonisation des règles en matière d'investissement. De plus en plus présent sur le sol européen, Pékin bénéficie de conditions plus favorables à l'implantation de ses capitaux que ses partenaires.
La coordination des taux de change devrait également être abordée, alors que la chute de la livre et de l'euro après le Brexit continue de menacer les exportations chinoises.
La question du libre-échange reste un problème majeur entre les deux partenaires. L'acier chinois, qui représente la moitié des quantités mondiales, pèse sur le marché européen.
Dimanche, le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur français rappelait d'ailleurs que le libre-échange nécessitait parfois qu'on le limite. L'Union européenne a donc récemment augmenté ses taxes douanières sur l'acier chinois jusqu'à 35%. Elles pourront même concerner les importations réalisées l'an dernier, un effet rétroactif jusque-là inédit.
En mai, les députés européens avaient refusé de considérer la Chine comme une économie de marché, en votant contre l'accession de Pékin à ce statut. Une manière de rappeler au partenaire chinois qu'en tant que membre de l'Organisation mondiale du commerce, il doit changer ses méthodes commerciales.
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