Dans les 400 pièces suspectes, plus d'une cinquantaine serait actuellement en service sur le parc électronucléaire français, selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Pour Stéphane Lhomme, directeur de l'Observatoire du nucléaire, les sites concernés doivent immédiatement mettre la clé sous la porte.
Pour cibler l'origine des anomalies, Areva a lancé un audit. Les résultats seront connus le 31 mai prochain, mais Stéphane Lhomme condamne la procédure. Selon lui, l'entreprise ne peut pas être juge et partie.
Areva peut au moins compter sur le soutien de Ségolène Royal. D'après la ministre de l'Ecologie, les premiers résultats des tests menés par Areva sur son site du Creusot sont bons. Une annonce qui devrait permettre à l'entreprise de souffler. En début de semaine, l'action d'Areva a perdu 7% à la Bourse de Paris.