Le groupe sidérurgique indien Tata Steel quitte l'Europe

Tata Steel, le géant indien de la sidérurgie réduit drastiquement ses activités en Europe. Le groupe va vendre plusieurs usines en Europe, dont celle d'Hayange en France et l'usine galloise de Port Talbot et ses quelque 4 000 employés au Royaume-Uni. 

Hayange et ses hauts fourneaux rachetés par le fonds Greybull Capital, c'est officiel. Tata Steel et le fonds britannique étaient en négociation exclusive depuis le mois de décembre pour le rachat des activités de l'Indien en Europe. Greybull Capital va consacrer près de 500 millions d'euros pour relancer l'activité acier long sous le nom Bristish Steel.

Au Royaume-Uni, le coup de tonnerre a résonné il y a 15 jours. Tata Steel avait annoncé qu'il cèderait ses activités. Le secteur est en crise, avait expliqué le géant indien de la sidérurgie, plombé par le dumping des Chinois sur l'acier. Dans le pays, le secteur emploie quelque 15 000 personnes. Le gouvernement britannique fait donc feu de tout bois depuis cette annonce pour trouver une solution.

Le ministre des Entreprises s'est rendu la semaine dernière en Inde pour rencontrer le patron de Tata. Il doit surtout rencontrer ce mardi à Londres le magnat du secteur Sanjeev Gupta, le patron de Liberty House. L'entreprise fait figure de sauveur potentiel pour les sites menacés au Royaume-Uni, notamment celui de l'usine géante de Port Talbot au pays de Galles et ses 4 000 salariés. Sanjeev gupta envisagerait de reprendre ces activités et d'en réorienter une partie.

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