Depuis plusieurs années, le marché des pneus poids lourds tout particulièrement est au ralenti. Michelin a donc décidé de rationaliser ses objectifs en fermant les usines les moins rentables pour renforcer celles qui se portent mieux. Et cela sans attendre que la situation ne s'aggrave et que le groupe ne soit pris à la gorge. Une stratégie classique.
Le groupe va enregistrer une provision de 280 millions d'euros de charges d'ici la fin de l'année pour financer cette restructuration. En Italie, la fermeture de l'usine Fossano va permettre de développer les sites de Cuneo et d'Alessandria qui emploient 2 800 salariés.
De nouveaux emplois en préparation
Les activités de Pneu Laurent en Allemagne vont cesser au profit du site français d'Avallon. Au Royaume-Uni, la fermeture de l'usine de Ballymena va toucher 860 salariés. En revanche 85 millions d'euros seront investis d'ici 2020 dans deux autres usines du pays et 110 emplois créés.
L'Europe n'est pas la seule touchée par ces restrictions. En Inde, Michelin renonce à nouveau à son projet d'usine de génie civil de Chenna, du moins pour le moment.