Le conseil d'administration du FMI avait théoriquement jusqu'à début mars pour se prononcer mais, Christine Lagarde faisant l'unanimité, il n'a pas jugé utile de faire durer plus longtemps le suspens.
Arrivée au FMI en juillet 2011 après le scandale de la démission de Dominique Strauss-Kahn, la première femme directrice-générale du FMI a su convaincre au point de rempiler pour un second mandat.
Bien que durant les années écoulées Christine Lagarde ait mis à son actif une meilleure représentation des pays émergents dans les instances du FMI, sa reconduction confirme la règle non écrite selon laquelle les Européens occupent la tête du FMI tandis que les Etats-Unis se réservent la présidence de la Banque mondiale.
Au cours de ce deuxième mandat, Christine Lagarde va devoir affronter l'inquiétude croissance qui pèse sur l'économie mondiale avec le ralentissement chinois et le recul des émergents. A cela s'ajoute la crise économique profonde dans deux pays européens, la Grèce et l’Ukraine. Sur ces deux dossiers, les décisions d'aide financière du FMI sont très attendues.