C'était il y a une semaine, le 3 février. Le ministre urkainien de l'Economie démissionnait en dénonçant le blocage des réformes, refusant de couvrir le retour d'anciens schémas, sous-entendus : alliance d'intérêts politiques et corruption.
Message bien reçu au FMI, qui a mis ce mercredi les points sur les i. Sans des efforts de réformes pour une meilleure gouvernance et pour lutter contre la corruption, il est difficile de voir comment le programme d'aides peut continuer, a expliqué Christine Lagarde, directrice du Fonds. Autrement dit : pas de réformes, pas d'argent pour l'Ukraine dont le FMI est le principal bailleur.
Une aide de près de 18 milliards de dollars a été décidée, mais elle est conditionnée à la mise en oeuvre de réformes économiques. Il s'agit de la troisième ligne de crédits. Les deux plans précédents, de 16 et de 15 milliards de dollars, avait été interrompus justement parce que les réformes exigées par le FMI n'avaient pas été mises en oeuvre. Il n'y aura pas de troisième échec, a promis le Premier ministre ukrainien qui s'est engagé à poursuivre les réformes.