Le ministre français de l'Economie, Michel Sapin, s'est immédiatement réjoui de ces 1,1 % de croissance conformes aux prévisions du gouvernement. « C'est l'année de la reprise », a commenté Michel Sapin, qui prédit une année 2016 encore meilleure.
Le mouvement est en effet bien enclenché, même si au quatrième trimestre 2015, le PIB n'a augmenté que de 0,2 %, soit moitié moins que ce que prévoyait l'Insee. L'activité a souffert des attentats de novembre et des températures clémentes. Pour autant, la consommation des ménages se porte bien, augmentant de 1,4 % sur un an.
Les investissements des entreprises, moteur d'une reprise économique durable, ont eux progressé de 2 %. Cela redonne de l'espoir. Mais la croissance reste fragile
et le pays fait toujours pâle figure face à ses voisins européens.
L'Espagne, notamment, affiche fièrement une croissance économique autour de 3 %, mais qui revient de très loin. La Grande-Bretagne a vu son produit intérieur brut augmenter de 2,2 % en 2015 ; l'Allemagne de 1,7 %.
Le nerf de la guerre pour la France, cela reste le chômage, que le pays peine à faire baisser. Ce manque d'emplois n'encourage pas les dépenses et ne pourra se résorber qu'avec un retour plus affirmé de la croissance. Un cercle vicieux que le gouvernement veut à tout prix renverser.