Le chiffre du dernier trimestre de l'année 2015 devrait situer la croissance à 6,9%, en baisse par rapport à l'année précédente où elle était de 7,3%. Si l'on en croit les prévisions d'une cinquantaine d'économistes.
Plusieurs indicateurs sont dans le rouge. Si la consommation des ménages est restée stable, la production industrielle et le commerce extérieur ont enregistré un net ralentissement, les investissements dans l'immobilier également. A cela s'ajoute le krach des Bourses chinoises l'été dernier, et la politique des autorités chinoises qui ne cessent de dévaluer le yuan afin de doper les exportations.
Après des années de croissance insolente, la Chine cherche à réorienter son modèle de croissance, en s'appuyant davantage sur la consommation et moins sur l'investissement public.
Mais l'impact reste mitigé. La débâcle des Bourses chinoises a mis en question la capacité des autorités chinoises à réaliser les réformes structurelles promises. Et Pékin s'interroge encore sur son futur modèle de croissance : comment augmenter la productivité tout en favorisant la consommation intérieure, et donc les salaires.