BP réduit à nouveau ses effectifs. Après 4 000 suppressions de postes l'an dernier, 4 000 emplois supplémentaires seront supprimés d’ici 2017 dans l'exploration et la production pétrolière. Comme toutes les majors confrontées à la chute des cours du baril, et malgré la marée noire de 2010 aux Etats-Unis, qui a déjà largement plombé ses comptes, British Petroleum veut redevenir rentable et continuer de verser des dividendes après l'effondrement de ses profits au dernier trimestre.
Si 600 emplois seront supprimés en mer du Nord, la compagnie britannique ne compte pas pour autant abandonner son « bastion », où est produit le fameux Brent, dont le prix sert de référence mondiale sur le marché pétrolier. BP a donc réaffirmé son engagement en mer du Nord. Aux côtés des gisements matures, les champs pétroliers et gaziers offrent de belles perspectives à long terme aux majors. La production de pétrole britannique a d’ailleurs augmenté en 2015.