Les palaces parisiens accusent le coup les réservations pour la fin de l'année sont très inférieures aux années précédentes et la bouffée d'oxygène générée par l'arrivée de 150 chefs d'Etat pour la conférence sur le climat n'a été que fugitive.
Les annulations ont représenté une perte de deux millions d'euros pour le Plaza Athénée par exemple. Les restaurants de luxe enregistrent une baisse sensible de fréquentation mais quelques bonnes tables s'en sortent mieux grâce à la clientèle française. Le groupe Elior de restauration collective a perdu un million d'euro de chiffre d'affaires en novembre dans les musées aéroports et gares.
A Rungis, le « ventre de Paris », les grossistes ont subi les baisses de commandes des restaurateurs mais ils attendent beaucoup des fêtes de foin d'année. Les grands magasins comme le printemps Haussmann sont boudés par les touristes étrangers qui constituent près de la moitié du chiffre d'affaires. En revanche les grandes surfaces qui ont voulu rassurer la clientèle en renforçant la sécurité n'ont subi qu'un impact très limité sur les produits de consommation courante.