Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Quand le constructeur allemand a été accusé en septembre d'avoir installé des logiciels truqueurs pour fausser les résultats des tests anti-pollution, les véhicules visés (11 millions à travers le monde) étaient ceux utilisant des moteurs diesels de 2 litres: mais ce sont maintenant les moteurs diesel de 3 litres qui sont mis en cause.
L'Agence américaine de protection de l'environnement a annoncé que Volkswagen et ses filiales avaient reconnu que les dispositifs destinés à tricher étaient installés sur les voitures produites de 2009 a 2016, et non pas depuis 2014, comme ils l'avaient laissé croire au début du mois. Ce sont donc 75 000 véhicules supplémentaires qui sont concernés aux Etats-Unis et qui sont suceptibles d'être rappelés.
Volkswagen a fait ces révélations juste au moment où il doit présenter un plan pour réparer près de 500 000 voitures équipés d'un moteur diesel de 2 litres. Le porte-parole d'Audi a reconnu que Volswagen n'avait jamais mentionné aux autorités américaines le logiciel truqueur qui, a-t-il dit, est légal en Europe, mais interdit aux Etats-Unis. L'Agence américaine va poursuivre son enquête et prendra les mesures appropriées, probablement une amende plus élevée à payer pour la firme allemande.