Alors que les commerçants, en France, craignent une chute de la consommation après les attentats du 13 novembre, le commissaire européen aux Affaires économiques ne croit pas à une chute de la croissance. L'exemple espagnol, après l'attentat de 2004 à Madrid ou britannique après ceux de 2005 à Londres, lui permettent d'espérer que les conséquences ne seront pas durables.
Selon Pierre Moscovici, des éléments militent en faveur d'un certain optimisme : des prix du pétrole très faibles et une politique monétaire accommodante. Le déficit budgétaire français devrait augmenter en raison des créations de postes annoncées par François Hollande dans la police, la gendarmerie, la justice et les douanes, mais selon Pierre Moscovici, la trajectoire budgétaire ne devrait pas être spectaculairement modifiée.
Mais encore faut-il, et Pierre Moscovici le reconnait, que les acteurs économiques aient confiance. Confiance dans l'avenir, dans le fonctionnement de leur société et dans sa capacité à se protéger. Ce qui relève de la psychologie et échappe largement au contrôle des politiques.