Les établissements financiers ont l'obligation de déclarer leurs soupçons de blanchiment d'argent sale et de financement du terrorisme. Les directives qui leur sont imposées depuis 2010 viennent d'être renforcées par le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque de France afin de les rendre plus efficaces.
Les canaux qui servent à financer le terrorisme sont multiples : virements, transferts d'espèces, opérations de change, ouverture et fermeture de compte en peu de temps. Leur caractéristique est souvent de porter sur de faibles montants afin de ne pas attirer l'attention.
Tous les organismes financiers sont concernés : banques, assurances, changeurs, vendeurs d'antiquités et d'œuvres d'art. Dans cette période de montée des périls, ils sont tous rappelés à leur obligation de vigilance envers leur clientèle qu'ils doivent connaitre et dont ils doivent vérifier la cohérence des opérations financières.
Notamment quand les fonds proviennent ou sont destinés à des zones risquées en matière de terrorisme et surtout en prenant garde à l'utilisation de pays de transit pour dissimuler leur destination.