Sept ans après la crise, l'accès des moins de 25 ans à l'emploi reste toujours aussi difficile et précaire. Le taux de chômage mondial s'est amélioré (13%), mais il est encore bien supérieur à son niveau d'avant la crise : il était alors de 11,7%. Ce sont les jeunes qui ont le plus souffert, arrivant sur un marché du travail déjà saturé, ne créant plus d'emplois : le ratio est toujours éloquent : pour un adulte au chômage, il y a trois jeunes sans emploi.
Précarité
Le taux de chômage a diminué depuis 2012 en Europe, en Amérique latine et dans les Caraïbes et en Afrique subsaharienne, mais il continue à grimper dans la région Mena, en particulier pour les jeunes femmes. Mais la difficulté principale est souvent de trouver un emploi décent, de qualité or le marché du travail s'est mondialement précarisé.
Lorsque ces jeunes trouvent du travail, c'est souvent à temps partiel, quelques heures ici et là, rarement déclarées, et sans aucune protection sociale. Selon le rapport, en 2013, plus d'un tiers des jeunes travailleurs dans les pays en développement sont des travailleurs pauvres qui vivent avec moins de 2 dollars par jours.
Moyen-Orient et Afrique du Nord
C'est au Moyen-Orient et en Afrique du Nord que le niveau du chômage des jeunes est le plus élevé, autour de 30%. Pour briser ce cercle vicieux, l'OIT recommande de favoriser l'accès à l'éducation, mais aussi d'inciter les Etats à mettre en oeuvre des programmes et des politiques, publiques ou privées, mais aussi d'investir pour permettre de créer de l'emploi de qualité pour les jeunes.