General Electric menace de délocaliser 500 emplois hors des Etats-Unis

Le conglomérat industriel américain General Electric pourrait délocaliser 500 de ses emplois aux Etats-Unis vers la Chine et l'Europe. Pour cette dernière, cela concernerait 100 emplois en Hongrie et 400 en France. Les emplois français concernent l'ancien site d'Alstom dont le rachat par l'Américain vient d'être autorisé.

La délocalisation n’est pour l’instant qu’un projet mais le conglomérat industriel américain pourrait très prochainement le concrétiser s'il ne parvient pas à trouver des assureurs locaux pour garantir ses prêts d'opérations à l'export.

General Electric, qui travaille sur des marchés évalués à 11 milliards de dollars a été abandonné par son assureur-crédit américain Export-Import Bank. Faute d'accord avec le Congrès américain sur le renouvellement de sa charte, la banque n'est plus autorisée à octroyer les lignes de crédit à ses clients exportateurs.

La volonté du groupe de délocaliser des emplois fait suite à un engagement de l'assureur-crédit français Coface, qui s’est dit prêt à lui apporter toutes les garanties nécessaires. Selon l'Américain, ce financement lui permettra de disputer des appels d'offres internationaux, comme le marché indonésien.

Si l'opération se concrétise, General Electric délocalisera 500 emplois, dont 400 sur son site français à Belfort, spécialisé dans la fabrication de turbines. Le groupe a annoncé vouloir transférer une centaine d'emplois supplémentaires en Hongrie où, là aussi il aurait reçu des propositions d'assureurs locaux. General Electric n'est pas le seul dans cette situation, l'avionneur Boeing a lui aussi menacé de relocaliser des emplois en dehors des Etats-Unis.

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