Radio France renonce à son plan de départs volontaires

Après une grève record au printemps dernier, Radio France a opté, en comité central d'entreprise, pour le retrait de son plan initial de 350 départs volontaires.

Il n'y aura pas donc de plan de départs volontaires au sein de la Maison ronde, mais un dispositif de non-remplacement des départs. En d'autres termes, toute personne partant à la retraite ou démissionnant ne sera pas remplacée. Deux cent soixante-dix postes seront ainsi supprimés d'ici à 2018, au lieu des 350 envisagés afin d'économiser 28 millions d'euros.

Au total, 230 CDI et 40 CDD sont concernés sur un effectif de 4 400 salariés. Ce sont moins de suppressions d'emplois que prévu initialement, en raison d'un retour à l'équilibre budgétaire espéré d'ici trois ans. Quarante-huit nouveaux postes devraient être créés par ailleurs d'ici 2019.

Lors de la grève historique de mars-avril, les syndicats de l'audiovisuel avaient exigé l'examen d'un plan de départs « naturels » par un cabinet d'experts et avaient obtenu gain de cause. Compromis fait, la pilule reste difficile à avaler. « Comment continuer à faire de la radio de qualité avec 270 postes en moins », s'interroge le SNJ, le Syndicat national des journalistes.

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