L'Etat britannique a choisi de céder une partie du capital qu'il détient dans Royal Bank of Scotland (RBS), même si c'est une opération à perte. Le niveau de l'action RBS reste, en effet, loin du niveau payé par les pouvoirs publics au moment du sauvetage de la banque, il y a sept ans.
L'opération devrait rapporter 2,1 milliards de livres (près de 3 milliards d'euros). L'Etat britannique reste l'actionnaire majoritaire mais sa part est réduite à 72,9 %. Ainsi, RBS sera ramenée dans le giron privé. « Cela encouragera la stabilité financière, conduira à un secteur bancaire plus compétitif et soutiendra l'économie », a insisté le chancelier de l'Echiquier, George Osborne.
Une opération à perte pour le contribuable
L'opération a toutefois été critiquée par l'opposition travailliste, selon laquelle le contribuable britannique perd dans cette vente près d'un milliard de livres (près d'1,5 milliard d'euros) par rapport à l'investissement de départ.
Mais le gouvernement Cameron veut aller vite. Londres cède progressivement ses parts dans plusieurs sociétés. C'est notamment le cas pour Lloyds Banking Group ou le groupe postal Royal Mail. Un vaste plan de privatisations menées pour ramener les comptes publics à l'équilibre.