« Le conseil d'administration n'approuvera qu'un plan global assurant la viabilité de l'entreprise », écrit Philippe Varin. Car c'est bien l'enjeu des discussions : quelle perspective pour Areva une fois la division réacteurs vendue à EDF ?
Plusieurs facteurs entrent en jeu : le montant de la vente, quelles relations contractuelles entre les deux entreprises une fois le rachat acté, à qui le retraitement des déchets à l'usine de La Hague, par exemple ? Et à quelle hauteur l'Etat va-t-il recapitaliser Areva ?
A entendre Emmanuel Macron, le ministre de l'Economie, les réponses à ces questions sont écrites, les propositions sur la table, ne reste plus que le feu vert des conseils d'administration des deux entreprises.
Le patron d'EDF semble confiant. Chez Areva, on comprend que l'avenir du géant français est tout sauf assuré, et le feu vert ne sera pas donné tel quel. Mais aura-t-il le choix ? Areva est au bord de la faillite, après avoir essuyé près de 5 milliards d'euros de perte l'an dernier. Il a besoin de 7 milliards d'euros de financement pour continuer son activité.