D'un côté, Les Echos, journal de référence du monde économique, de la finance et des affaires. De l'autre, Le Parisien et sa déclinaison nationale Aujourd'hui en France, quotidien populaire en tête des ventes de la presse nationale française avec un total de près de 400 000 exemplaires par jour. Cela ressemble à un grand écart et c'est sans doute ce que recherche le groupe dirigé par Bernard Arnault : peser davantage sur le marché de la presse française et sur celui de la publicité, sans que ses publications se fassent concurrence entre elles.
Le secteur est en souffrance depuis des années, les ventes sont à la baisse. Le Parisien a subi des pertes en 2013 et 2014 et il espère revenir à l'équilibre cette année, alors que la fermeture de son imprimerie est programmée.
C'est aussi un changement majeur pour le groupe Amaury, propriétaire du Parisien depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'il était encore libéré, selon son appellation historique. Si cette vente est validée par l'autorité de la concurrence, Amaury se recentrera donc sur le monde du sport avec le quotidien L'Equipe et Amaury sport organisation, qui organise des événements comme le Tour de France ou le Rallye Dakar.