Avec ce nom, accompagné d'un nouveau logo blanc et bleu cyan, l'entreprise se projette dans l'avenir. Cette nouvelle marque tend à effacer le souvenir de la fusion agitée entre GDF et Suez en juillet 2008. Et puis le nom a, semble-t-il, été choisi pour être plus facilement mémorisable : il est bien plus court que l'actuel. Il a surtout été choisi, selon la direction, pour « évoquer immédiatement l'énergie et être compris de tous et de toutes les cultures ».
L'objectif est donc clair, l'appellation Engie doit donner un coup de fouet au développement international de l'entreprise. Plus de mention géographique : les initiales héritées de la compagnie publique Gaz de France disparaissent.
Un choix qui inquiète d'ailleurs déjà certains salariés. La CGT déplore que le groupe tire un trait sur son histoire et sa culture. Mais malgré cette disparition et un nom à sonorité plus anglophone, Gérard Mestrallet, le PDG de l'entreprise réfute l'idée que le groupe s'émancipe de ses attaches françaises. Quoi qu'il en soit si le nom n'y est pas, les capitaux y sont. L'Etat français détient encore un tiers des parts de l'entreprise.