Le « Groupe de Bruxelles » qui regroupe les créanciers de la Grèce, n'attend pas de miracle de cette nouvelle rencontre avec les responsables grecs. Une réunion qui doit faire le point des négociations en cours sur les réformes qu'Athènes entend proposer en contrepartie de la poursuite de l'aide financière de l'Union européenne et du FMI.
Des discussions qui n'avancent guère, car la Grèce refuse de se voir imposer par ses créanciers de nouvelles dérégulations, augmentations d'impôts ou privatisations. Or le temps presse car la Grèce a grand besoin de la nouvelle tranche de 7 milliards d'euros de prêts dont le versement est suspendu à un accord.
A Washington, où se tiennent les réunions de la Banque centrale et du FMI, les grands argentiers mondiaux ont manifesté leur inquiétude face à la lenteur des discussions. Le secrétaire américain au Trésor, notamment, a souligné que ne pas parvenir à un accord créerait des difficultés immédiates pour la Grèce, mais aussi des incertitudes pour l'Europe et pour l'économie mondiale dans son ensemble.