Grèce: dernières heures pour lister des réformes «acceptables»

Le gouvernement grec ne soumettra que ce mardi mardin à Bruxelles une liste définitive des réformes jugées acceptables par ses partenaires européens et le FMI. Il souhaite mettre en avant ses efforts dans la lutte contre la corruption et l'évasion fiscale. Les échanges en vue d'un compromis entre Athènes et Bruxelles sont intenses ces dernières heures.

Une navette s'est instaurée entre Athènes et Bruxelles afin que les premières propositions grecques de réformes puissent être améliorées et qu'elles aient ainsi une chance d'être acceptées ce mardi 24 février lors d'une téléconférence des ministres des Finances de la zone euro.

L'Eurogroupe a laissé au gouvernement Tsipras une marge de manœuvre lui permettant de proposer lui-même des mesures de redressement financier socialement moins douloureuses que celles du gouvernement précédent. Mais avec une limite stricte : elles ne doivent pas avoir d'effet négatif sur les finances publiques.

La Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI rebaptisés « institutions » depuis que la Grèce a banni le terme de troïka, devront donner un « avis » sur la version définitive des propositions grecques. Et, si elles passent mardi l'obstacle des réticences allemandes notamment, elles feront l'objet d'une évaluation en avril prochain. Et c'est à ce moment-là seulement que la Grèce peut espérer percevoir le solde de 7 milliards d'euros du plan d'aide, prolongé de quatre mois vendredi dernier par un accord avec l'Eurogroupe.

Partager :