Dès son arrivée à la tête de Sanofi, le 2 avril prochain, Olivier Brandicourt va percevoir 2 millions d'euros de bonus de bienvenue, plus 2 millions d'euros dans un an s'il est toujours en poste. C'est ce que les Anglo-Saxons appellent la « poignée de main en or ». Et c'est le pendant du tant controversé « parachute doré » versé aux dirigeants des grandes entreprises à leur départ. Le montant en est généralement fixé dès l'entrée dans le groupe.
Sanofi explique cette gratification d'arrivée comme une contrepartie aux avantages auxquels le nouveau directeur a du renoncer en quittant son précédant employeur, le groupe pharmaceutique allemand Bayer.
Par ailleurs, le patron de Sanofi percevra de 3 à 4 millions d'euros de rémunération annuelle et 270 000 stock-options par an, en fonction des résultats obtenus par le groupe sous sa direction. Sanofi a dû mettre la barre bien haut, car le groupe n'avait plus de directeur général depuis l'éviction du titulaire du poste en octobre dernier.