2011 avait fait l'effet d'une claque : 74 milliards d'euros de déficit commercial. Historique. Mais depuis trois ans, d'année en année, petit à petit, le trou s'est réduit. Le solde a été ramené à 53,8 milliards d'euros l'an dernier, soit 7 milliards de moins qu'en 2013.
Les importations ont diminué d'1,5 %, les exportations sont quasi stables. C'est une bonne nouvelle. Mais il ne faudrait pas exagérer la portée de cette baisse : la France la doit beaucoup à la chute spectaculaire des prix du pétrole. Car si l'on met de côté l'énergie, le déficit est en hausse de près de 35 %.
Parmi les secteurs qui se portent bien, la cosmétique, les produits chimiques, la pharmacie et surtout l'aéronautique qui a dégagé un nouvel excédent record de 23,6 milliards d'euros en 2014.
Quant aux parts de marché mondial, elles se sont stabilisées à 3,1 % des échanges grâce notamment à l'augmentation des exportations vers la Chine et la Corée du Sud et malgré un repli des ventes vers le Brésil, l'Inde, la Russie et la Turquie.