Avec notre envoyée spéciale à Davos, Mounia Daoudi
Cette quarante-cinquième édition du Forum économique mondial a indéniablement été marquée par le politique - pas uniquement parce que quarante chefs d’Etat et de gouvernement ont fait le déplacement parmi lesquels l’Ukrainien Petro Porochenko, l’Egyptien Abdel Fattah al-Sissi ou encore, vendredi, le Français François Hollande dont c’était le premier Davos - mais parce que l’instabilité géopolitique, qui n’épargne aucune région de la planète, a très largement été commentée.
Il faut dire que pour 72 % des grands patrons, cette instabilité est considérée comme la principale menace pour leur activité devant l’instabilité sociale (60 %) ou le chômage (49 %). Mais Davos reste bien le lieu où se négocient les plus gros investissements des quinze prochains mois.
Comme chaque année, les grands patrons de multinationales sont venus nombreux : baisse des prix du pétrole, ralentissement de l’économie chinoise, menace de déflation. En zone euro, les sujets n’ont pas manqué.
Il a également été question de changements climatiques à quelques mois de la Conférence de Paris, un sujet qui devient préoccupant pour la communauté des affaires qui prend conscience que les dégâts liés à l’environnement ont un coût certain.