Près de mille milliards de dollars. C'est le montant qu'ont atteint ces fuites de capitaux au cours de l'année 2012. Soit une progression inquiétante de 10%. Au total, entre 2003 et 2012, ce sont près de six milliards et demi de dollars qui ont fui les pays émergents et en développement. Un montant qui dépasse le volume de l'aide et des investissements étrangers dans ces pays.
Trois pays sont particulièrement touchés : la Chine, la Russie et le Mexique. Viennent ensuite l'Inde, la Malaisie, l'Arabie saoudite, le Brésil et le Nigeria. Les capitaux proviennent essentiellement d'activités illicites, comme notamment la corruption, l'évasion fiscale, la drogue ou bien encore la prostitution.
Ces transactions financières illégales sont un obstacle au développement. C'est pourquoi dans ses conclusions, le rapport préconise que les Nations unies se donnent pour but de réduire de moitié ces capitaux illicites dans l'objectif de développement durable à l'horizon 2030.