Le tribunal de commerce exige qu'Uber retire de son application mobile de réservation toute mention qui l'autoriserait à s'arrêter ou à circuler sur les routes en attente d'un client. En cas de non-exécution le Californien devra payer une astreinte de 20 000 euros par jours.
Une décision beaucoup moins sévère que ce que voulaient ses détracteurs : deux sociétés de VTC, Le Cab et Transdev, avec le soutien des taxis, pourtant très critiques à l'égard des VTC. Ensemble, ils avaient demandé l'interdiction d'UberPOP et une astreinte de 250 000 euros par jour en cas de non-exécution.
Dans le collimateur de la justice
Déjà condamné en octobre à 100 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris, Uber va tout de même pouvoir poursuivre son activité à Paris, l'un de ses principaux marchés. L'Américain tablait d'ailleurs sur la création en France de 80 000 emplois pour les VTC et jusqu'à 100 000 pour Uber Pop.
Le Californien est dans le collimateur de la justice partout sur la planète, mais il peut résister. Il a reçu récemment près d'un milliard d'euros d'argent frais lors d'une augmentation de capital. Il est désormais valorisé à 32 milliards d'euros.