« On ne vend pas l'aéroport, on ne vend pas les pistes ni les bâtiments » s'est défendu le ministre de l'Economie dans la presse locale ce matin. Emmanuel Macron est sous le feu des critiques des élus locaux qui, pour certains, voit dans la vente aux Chinois une trahison, une faute lourde. Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (UMP) fait cependant exception ; il s'est félicité des « garanties obtenues auprès du gouvernement » notamment en terme d'emploi.
L'Etat reste majoritaire à 50,01 % dans le capital de l'aéroport ; il ne s'agit donc pas d'une privatisation mais bien d'une ouverture de capital renchérit le ministre de l'Economie qui ne comprend pas pourquoi les Chinois seraient attractifs quand ils achètent des avions Airbus et ne le seraient pas quand il s'agit de racheter une partie d'un aéroport.
Le consortium chinois s'est quant à lui dit ouvert à céder 16 % de sa participation à un investisseur tricolore. Cette transaction est forte d'un point de vue symbolique, et pourrait ouvrir la voie à l' ouverture de capital d'autres aéroports français comme Lyon, Nice et Bordeaux à des investisseurs et pourquoi pas étrangers.
Ecoutez l'analyse de Jean-François Di Meglio :