Les patrons des petites et moyennes entreprises françaises se sentent bridés dans leur activité par trente années d'une politique qui les a étouffés sous le poids des charges, des contraintes, des taxes et des sanctions. Les nouvelles obligations, comme le compte pénibilité ou les 24 heures hebdomadaires minimum pour les contrats de travail à temps partiel, sont, selon eux, inapplicables. C'est pour protester contre cette situation que la CGPME les appelle à manifester, porteurs de cadenas symboliques, en direction de Bercy, le ministère de l'Economie, qu'ils accusent de tous leurs maux.
Lettre ouverte
Les chefs d'entreprise du sud de la France manifesteront à Toulouse. Les patrons de PME n'étaient pas descendus dans la rue depuis 15 ans et la loi sur les 35 heures. De son côté l'Union professionnelle artisanale, (UPA), qui revendique 1,3 millions artisans et commercants de proximité adressera mardi une lettre ouverte au président François Hollande, publiée dans une soixantaine de quotidiens ; eux, vont arpenter les grandes villes de France en autocar avec le slogan : « La croissance et l'emploi c'est nous ».