C'était dans l'air et le syndicat d'Air France, la CGT, avait même dénoncé la semaine dernière un « véritable chantage ». Il n'empêche, pour Alexandre de Juniac, développer une activité à bas coût est incontournable. Il est donc prêt à lancer en France une nouvelle branche low cost, appelée Transavia Développement avec une nouvelle flotte disponible d'ici quelques mois. Effet d'annonce pour inciter les pilotes à signer ? Peut-être.
Toujours est-il que le patron d'Air France-KLM en est convaincu : le low cost est le seul marché en croissance du secteur de l'aviation en Europe. Il représente aujourd'hui près de 50% du trafic et peut créer en France 1 000 emplois. Avec des prix bas associés à un service de qualité, Transavia peut devenir un des grands d'Europe, promet-il. Mais le temps presse, parce que l'avionneur est en diffculté financière et qu'une concurrence féroce pourrait s'emparer de ce marché, à Orly notamment où des créneaux pourraient se libérer.