La région pourrait pâtir de la crise russo-ukrainienne et les risques de baisse des perspectives économiques sont élevés, estime Erik Berglof, économiste en chef de l'institution de Londres.
Au premier rang, l'Ukraine dont l'économie devrait se contracter de 9%, cette année. La situation pourrait aussi être difficile pour la Russie. Après sa stagnation en 2014, la croissance russe pourrait baisser de 0,2 point, l'année prochaine.
Et puis, si la crise continue c'est toute la région de l'Europe centrale et orientale qui risque de perdre les dividendes de la paix dont elle profite depuis la fin de la guerre froide. En effet, certains pays sont tentés de se réarmer, ce qui attise de nouvelles tensions géopolitiques.
Depuis sa création en 1991, la BERD aide les pays de l'ex-bloc soviétique dans leur passage à l'économie de marché. Après l'Europe de l'Est, la banque a étendu ses interventions sur l'Asie centrale et, plus récemment, le sud de la Méditerranée.