François Hollande a proposé aux entreprises une réduction des charges sur les salaires et une simplification administrative contre des embauches et plus de dialogue social. Pierre Gattaz répond favorablement, rassuré par cette annonce de baisse de la fiscalité.
Il l'envisage, pour sa part, comme une réduction de 50 millions d'euros sur les charges sociales, 50 millions d'euros sur les impôts et une baisse simultanée de 50 millions supplémentaires de dépenses publiques en cinq ans.
En contrepartie, le patron des patrons fixe pour objectif la création d'un million d'emplois si, et seulement si, les conditions de coût du travail, de fiscalité, de simplification, de réduction des dépenses publiques et des freins à l'embauche sont réunies. Car un objectif n'est pas un engagement, et Pierre Gattaz le dit clairement : l'idée n'est pas de contraindre les entreprises à embaucher, mais de leur fournir un terreau favorable à la création d'emploi.
Et concernant la part de responsabilité des entreprises dans la crise, le président du Medef reconnait que, dans l'industrie, les chefs d'entreprises ont très mal négocié le virage de la mondialisation.