Moody's justifie le relèvement de la note grecque par sa confiance dans le fait qu'Athènes atteindra bien ses objectifs de redressement budgétaire et de sortie de la récession en 2014. C'est la reconnaissance par l'agence de notation de l'engagement du gouvernement à persévérer dans les réformes.
Standard & Poor's, en décembre 2012, et Fitch en mai dernier, avaient déjà réévalué la note de la Grèce, signe d'une amélioration des perspectives de ce pays. La Grèce n'est pas pour autant sortie d'affaires, loin de là, et Moody’s la place toujours dans une catégorie à risque pour les investisseurs.
Mais comme pour Chypre et l'Espagne, dont Standard & Poor's a également relevé la note, cela vient conforter la position des gouvernements qui ont bien souvent à imposer des réformes structurelles socialement coûteuses face à une opinion publique défavorable.
Quant à l'impact de ces notes sur les taux d'intérêt consentis à ces pays, il est devenu très faible. Pas plus la dégradation des Pays-Bas que la réévaluation de l'Espagne n'ont eu d'influence sur ces taux.
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