Les ministres des Finances du G20 ont choisi : entre réduction des dettes publiques et soutien à la croissance, ils ont opté pour la relance immédiate et la lutte contre le chômage. Le communiqué final (téléchargeable en anglais ici en pdf) de la rencontre de Moscou fait de la relance la priorité à court terme des 20 grandes puissances et pays émergents.
La discipline budgétaire est reléguée, pour la première fois depuis le déclenchement de la crise, au rang de priorité à moyen-terme. Et encore, à condition que les moyens adoptés soient crédibles.
L'Allemagne, qui continuait de plaider pour la réduction des déficits avant tout, semble donc ne pas être parvenue à maintenir le cap, face à une économie mondiale peu dynamique et à une montée du chômage un peu partout.
Un appel à la prudence est également adressé à la Réserve fédérale américaine, dont le projet de réduire sa politique monétaire accommodante pour favoriser la relance a d'ores et déjà des effets négatifs dans certains pays émergents.
Enfin, le G20 soutient le plan de l'OCDE contre l'évasion fiscale des multinationales, mais sans fixer de date d'application.