Le ministre britannique des Finances George Osborne a bien résumé la situation : « Nous voulons tous, a t-il dit, que des sociétés multinationales s'installent dans nos pays mais nous voulons aussi qu'elles payent les impôts qui existent dans nos pays ».
Dans le collimateur du G20, les sociétés comme les cafés Starbucks, le distributeur Amazon ou l'opérateur internet Google, qui jouent des failles fiscales d'un pays contre l'autre, ce qui leur permet d'acquitter peu, voire pas du tout, d'impôts dans les pays où elles font des bénéfices.
L'OCDE s'est emparée du problème et doit préparer d'ici à juillet 2013 un plan d'action complet qui a pour objectif de resserrer les mailles du filet fiscal obligeant les multinationales à acquitter leur juste part du fardeau qui, autrement, repose plus lourdement sur les petites entreprises et les classes moyennes.
En attendant, les membres du G20 ont réaffirmé leur volonté d'échanger de plus en plus les informations dont ils disposent sur ces sociétés, car seule la coopération internationale peut enrayer le phénomène.
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